Premier Brassin (25 Octobre 2007)

La Veille: Derniers préparatifs



     
Encore de vrais besoins d'aménagement. Je ne sais plus où ranger les bouteilles! Tests de balances de ménage. Celle d'Isa est géniale. Faut encore raccorder tout ça!

       
Inventaire de la commande. Vieux Bidons à vin, retouvés
à la cave. La désinfection s'impose, car ils peuvent servir!
Les produits... Trempage Spray Javel et nettoyage minutieux.

Ca avance! Ca y est, ça gaze... Attention Homme armé Ca va passer, ça va passer

Ca n'a pas l'air, mais ça fait du bruit Et de la poussière Trempage désinfection des ustensiles Le miel n'était pas liquide, alors!

Test du capsuleur : Voir la vidéo du ratage! Cannelle et autres épices préparés la veille et marinés au miel. Incroyable ce que c'est dur à casser
la cannelle.
Séchage des ustensiles.

Le Lendemain, enfin! On se lance...

 Début de l'activité : 20 heures. Flocons d'orge concassés bouillus un peu avant Ca craint comme pas permis le robot pour le concassage : Même pas assez puissant! On s'est donc rabattu sur ce modèle, plus proche du moulin à café.

Ce qui est Certain : C'est que l'on a moitié raté notre concassage. Je savais pourtant à l'avance, que les robots ménagers n'étaient pas spécialement recommandés à cause des farines qu'ils génèrent. Mais là, c'est plutôt l'inefficacité de l'engin qui m'a frappée.
Incroyable pourtant ce que j'ai déjà moulu dans ce robot! Un peu trop peut- être. Achat ou bricole d'un moulin à céréales obligatoire pour le futur brassin!


Ca part au poil, mais on doit quand même avoir un petit problème d'injecteur Le mélange de Malt est prêt à être jeté. Premier palier : 50~55°C requis, qu'on a tenu environ un quart d'heure.
(Avec l'orge dedans of course!)
Un nouveau Brasseur Heureux!

Et attentif à ses températures... On se relaie, car ça peut parfois paraître long! Ca touille. Rapide pause repas, chacun à notre tour. Pendant ce temps là, on boit de l'eau.

Seuil de 63 °C pendant 30mn. Puis 30 minutes à 66~68°C Ca a marché au millimètre : le test à l'iode ne vire plus au noir d'encre. On pousse le tout à 75~77°C.

77°C Maintenu 10 minutes L'eau pour le filtrage des drèches chauffe pendant ce temps. un peu trop même... On se lance : transfert dans la "cuve" percée N°1 destiné à recevoir les drèches prêtes à être douchées. C'est vachement lourd en tout cas. Heureusement qu'on est 2!
     
       
Merci Samson pour ces petites photos des deux Brasseurs en Herbe! C'est même la pose! J'ai mal géré les trous : Ca galère tout de suite, on a partagé les drèches en 2/3~1/3 Mine de rien, la filtration des drèches au chiffon marche plutôt pas mal plutôt qu'avec mes deux cuvettes mal percées.

La Filtration des drèches ! Toute une histoire...

Trop attentifs au dernier palier de température (77°C pendant 10 minutes), l'eau destinée à la filtration est vite montée à 96°C à la place des 80°C requis! Heureusement que dans l'alu, ça refroidit assez vite, ce qui nous a laissé le temps de vider le début du fût. Une fois redescendu, le niveau a été maintenu à bonne température assez facilement.

Question matos : Mes deux cuvettes étaient incorrectement percées. 2 millimètres, c'était plutôt pas mal, mais je n'ai pas fait assez de trous (Je crois qu'il faut atteindre 9% de la surface, ce qui était loin d'être le cas) En plus, le perçage du plastique relativement souple a généré des "petits rebord" sur certains des trous, ce qui fait que certains d'entre eux se sont bouchés encore plus vite. Pour la douchette à l'eau par contre c'était assez réussi.

Ceci dit, si notre concassage avait été un peu moins médiocre, on aurait eu un poil moins de farine! On aurait moins manipulé le gâteau de drèches également. Une fois en route vers les deux récipients, ça s'est plutôt pas mal passé quand même et l'opération a pris une heure, ce qui est je crois une bonne moyenne. Les drèches n'étaient plus sucrées après le rinçage, tout bon.
Mais quand même : la filtration sur flexible inox avec une petite pompe doit être pas mal du tout et très facilitant!

Prêt pour l'ébullition Densité de 1048 avant ébullition. Ajout d'un kilo de miel dès le début de l'ébull°. Ainsi que du premier houblon. (Amérisant)

A ce stade, ça chauffe quand même vraiment au dessus de la gamelle. Mais ça se maintient tout seul à 101°C, y'a moins besoin de surveiller, ça permet de nettoyer les autres ustensiles et les plans de travail, parce que ça colle quand même un peu de partout!  Une fois 1h30 de cuisson au Houblon : Refroidissement maison, en attendant des jours meilleurs pour bricoler un refroidisseur à contre-courant.  Ca prend quand même pas loin de 3/4 d'heure, et pas de bol, l'eau n'est mê pas récupérable pour le nettoyage, car il y a plein de particules liées à la mauvaise combustion en suspension!

Ré-hydratation de la levure. Incorporation de la levure dans le moût filtré, oxygéné (enfin, on croit), et à température de 21°C. ... Toute la levure! Et Hop, c'est dans la boîte!
Densité initiale de 1068, ça promet.

Un peu d'eau. Et oui, ça claque deux métiers... Et ça se voit! Il est 3 heures du mat', le prochain coup, on brasse un week-end, promis!  L'heure d'aller au lit. Dès le lendemain, Zélie adore le bloubloutement du fût!
     
Sûrement une future carrière en dormance. Ca bloubloute dur exactement 12 heures après l'ensemencement. 15 heures de fermentation primaire, on ne résiste pas, on sait qu'il faut moyen mais zou... On contrôle furtivement la mousse. Le chapeau de CO2 protège quand même la bière, non? De toute façon, les tchèques font leur première fermentation à ciel ouvert!

Ca, bon, euh, c'est pour la prochaine fois : PLEIIIIN de crochets, pour PLEIIIIN d'outils!

La fin de la première fermentation a sonné !

Les signes : plus d'activité dans le barboteur, une épaisse couche de levures et autres déposées au fond de la cuve, et une densité qui a baissé à 1020.

Le capuchon de mousse a complètement disparu, des toutes petites bulles viennent à la surface. Il est donc temps de changer de récipient pour retirer une partie des levures mortes et autres déchets, en tentant d'oxygéner le moins possible.

36 heures, c'est assez peu comme fermentation primaire, mais je suppose que le concassage moyen n'a pas du produire autant de sucres fermentiscibles qu'il l'aurait fallu, et d'autre part, m'étant un tant soi peu trompé dans la quantité finale de bière, j'ai ensemencé généreusement le brassin! Donc ça se tient! Ouffff! Heureusement qu'il y a nettement moins de litres que prévus! d'avaries en erreurs, on a des sâcrés coup de bol pour une première fois. Pourvu que ça continue.

J'ai goûté : pas mal, ça ressemble déjà fort à de la bière, y'a pas photo! C'est finement pétillant, et bien amer d'ailleurs. Je ne parviens pas plus que ça à dégager les arômes de mes épices, mais ce n'est peut-être pas le moment encore!


Installation du fût désinfecté, utilisé ici en aide au transvasage temporaire. Plus de mousse, juste des bulles de bière. Ouverture du robinet de soutirage, ça file bien dans le tuyau désinfecté également En plus, c'est convenable : ça ne remue pas le moût.


Les restes de levure : c'est gâché avec toute cette bière mélangée avec ;-) Faut essayer de filtrer? On en profite pour rendre le barboteur à nouveau stérile. Après désinfection de la cuve qui a servi lors de la première fermentation, même démarche en sens inverse. Rien à signaler, si ce n'est que pendant les désinfections diverses, de nouvelles levures mortes se sont re-déposées du fond du fût... Euhhh, pas de photo!


20 Novembre 2007 : Des nouvelles!


C'est vrai : je n'ai pas tenu au courant du tout! Mais en bref : Le Brassin a été mis en garde au froid (+ de 0° c ~7° c) le 24 Octobre : la densité ne bougeait plus depuis quelques jours (1020) Je continue de prendre des notes sur mon journal de bord : Drôle de fiche de brassage... La garde fonctionne, j'ai un nouveau dépôt. Mais la bière demeure encore trouble. Je suis presque certaine que c'est lié au concassage + filtration moyenne. Densité contrôlée le 26 Octobre et le 03 Novembre, ne bouge toujours plus. Du coup, je fais un test de mise en bouteille, car je ne suis pas sûre de devoir ajouter ou non de la levure pour la refermentation en bouteille. Je fais donc un échantillon de chaque. A tester dans deux semaines. Température approximative de 25 degrés.


Vendredi 23 Novembre 2007 : L'embouteillage tant attendu!



En plus des quelques bouteilles de Fisher à bouchon mécanique, une caisse de Jupiler en 25 Cl, avec la caisse! (Achetée au Lux) Mon truc pour le nettoyage des bouteilles : Une pastille de lave - vaisselle fondue dans de l'eau très chaude, trempage bien long, et rinçage à l'eau javellisée : imparable comme nettoyage! Miel Lorrain fondu et bouilli avant l'incorporation dans le moût. 10 grammes par litre : selon nos tests, c'était très satisfaisant. Dommage qu'il ne nous restait pas de miel de départ! Transvasage : cela retire quelques levures résiduelles. La bière a une bien belle teinte, mais demeure un poil trouble. Ce qui ne nous a pas empêché de la trouver fort correcte lors de la première dégustation. Le tout en tentant d'oxygéner le moins possible, ajout d'un poil d'acide ascorbique dans le moût.


Bouteilles séchées de la veille. Organisation du plan de travail.    


  Ca file vraiment très correctement, peut- être même trop! Ca mousse parfois, au point de déborder un peu. Du coup, il faut un peu rincer les bouteilles à l'éponge.


    A noter : (pas de photo!) Le capsulage n'est pas aussi pénible que je l'aurais cru : Bien à plat, ça ne me semble pas dangereux. Un Brasseur décidément satisfait!





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